Revue de presse : Août 2015

, par françoise

*Climat

Record mondial de chaleur pour les 7 premiers mois de 2015 : L’accumulation de records de chaleur accrédite le scénario d’un réchauffement climatique rapide de la planète, que la communauté internationale doit tenter de contenir en trouvant un accord lors de la conférence mondiale sur le climat (COP 21), qui se tiendra en décembre à Paris.

En ce début de 21ième siècle, les glaciers fondent à une vitesse sans précédent : "Glaciological and geodetic observations ( 5200 since 1850) show that the rates of early 21st-century mass loss are without precedent on a global scale, at least for the time period observed and probably also for recorded history, as indicated also in reconstructions from written and illustrated documents."

IAU : Le changement climatique n’est pas dû à l’activité solaire.

Science : Une étude du "Global Food Security (GFS) program", un réseau d’agences de recherche publique au Royaumes Unis, montre l’impact du changement climatique l’alimentation : Il y a un risque croissant d’augmentation brutale des prix et de famine. Les causes principales sont la globalisation du marché des céréales et la transformation de céréales alimentaires en biocarburants.

Le mois de juillet 2015 a été le plus chaud de toute l’histoire. Depuis l’existence des données météorologiques en 1800, jamais la planète n’avait connu des températures aussi élevées sur ce mois, selon la Nasa. L’année 2015 devrait en outre battre un nouveau record de chaleur.

Des climato-sceptiques disent les conditions qui doivent être réunies pour qu’ils croient au changement climatique : "Au moins une tempête géante détruisant le Sud des Etats Unis, en même temps qu’une autre décimant le Nord Est du Pacifique..."

Le coût économique du changement climatique : Comment quantifier le risque d’extinction ? une catastrophe climatique entrainera pour la société rien de moins que des pertes infiniment dramatiques. Une analyse coûts-avantages - outil standard des économistes pour évaluer une politique - ne peut pas être effectuée ici, car la réduction d’une perte infinie est infiniment rentable.

Les feux sans fin du Lak Baikal : Les énormes incendies qui entourent le lac Baïkal ravagent les forêts et le permafrost en émettant de gigantesques fumées qui masquent le lac et s’étalent en panaches sur des centaines de kilomètres....Ce dégel crée un sous-combustible pour les incendies qui se propagent sur de grandes parties de la Sibérie. Maintenant, les arbres vont souvent brûler jusqu’aux racines et les terres nouvellement décongelées brûleront sur une profondeur d’un mètre ou plus. Pire encore, certains de ces incendies continueront de couver sous la neige et la glace tout au long de l’hiver - pour à nouveau exploser en surface au printemps.

  • Energie

Le blog d’une binationale aux Etats-Unis : Les énergies renouvelables envahissent le marché électrique américain, les entreprises du Net font évoluer le paysage au galop et Apple joue les locomotives.

Vers la fin de l’industrie du charbon : la technique de captation du carbone, qui aurait pu rendre cette énergie utilisable, n’est pas crédible.

INSU : La fin de 1800 ans de refroidissement des océans

A signer : Un appel historique contre le crime climatique

  • COP21

Obama présente un plan ambitieux contre le changement climatique

A 100 jours de la COP21, rencontre avec le plus vert des astronomes

  • Ecologie

Le stock mondial des ressources renouvelables s’amenuise

Bientôt dans votre assiette, de gré ou de force

Des responsables musulmans lancent un appel à la protection de la planète. Un texte important : Sur les dix plus gros pays producteurs de pétrole au monde, cinq sont musulmans, Arabie Saoudite, Iran, Irak, Koweit, Emirat Arabes Unis. Et aucun d’entre eux n’a encore rendu ses engagements de réduction des gaz à effet de serre en vue de la COP21

Laudato si : une encyclique révolutionnaire. Dans cet éloge du texte de François, Alain Grandjean, renvoie notamment à un échange entre deux économistes catholiques, que Gael Giraud termine par ces mots : "Aujourd’hui, il y a une forme de désespérance chez certaines élites : le sentiment que nous sommes sur le Titanic, que ça va de toute façon mal se terminer. Donc autant continuer à faire la fête… Cette lucidité morbide est répandue chez les traders, par exemple. Le pape, lui, nous envoie un message d’espérance, il croit que l’humanité est capable de se régénérer, en changeant de modèle économique et financier. Ce qui passe notamment par une réduction drastique des inégalités."

Pour le philosophe Dominique Bourg, nous n’éviterons pas la catastrophe écologique. Il est donc urgent de se préparer à l’affronter. À cet égard, les spiritualités offrent de vraies ressources pour résister.

En Californie déshydratée, un pommeau de douche économe en eau fait le buzz, en attendant les inondations prévues l’hiver prochain suite au El Nino géant

L’homme, insoutenable prédateur. Les forêts du monde « ont survécu à d’importants changements climatiques par le passé ». Mais elles doivent aujourd’hui faire face à des bouleversements « trop rapides pour que leur processus d’adaptation suive le rythme ».

Seulement 35% des e-déchets sont recyclés
La NASA dévoile l’existence d’une nouvelle Terre