Il n’y aura plus de pétrole dans 50 ans.
Toute exploitation d’une ressource finie suit plus ou moins une courbe en cloche. Sur la courbe d’exploitation du pétrole, nous sommes au sommet depuis quelques années. Les compagnies pétrolières exploitent les "fonds de tiroirs" que sont les gaz de schiste, les schistes bitumineux et autres pétroles non-conventionnels. En incluant ces pétroles non-conventionnels, le sommet sera atteint vers 2035 et le déclin final commencera vers 2055. Ce sont les prévision de plusieurs organismes, qui concluent : " La production mondiale de pétrole conventionnel a atteint son maximum historique, et n’augmentera plus "jamais"."
Les bilans 2012 des grandes compagnies pétrolières confirment le déclin de la production.

Une demande d’énergie croissante
Entre 1985 et 2011, la production mondiale d’électricité a augmenté de 450 terawatts.heures par an. Autrement dit, chaque année, l’augmentation de la consommation mondiale est équivalente à la consommation de la France. Et, d’aprés l’Agence Internationale de l’Energie, cette demande va continuer d’augmenter à ce rythme, au moins jusqu’en 2035.

Est-ce que les énergies renouvelables pourront prendre le relais ?.
Les énergies renouvelables posent un gros problème de stockage. - Les batteries ne sont qu’une réponse très partielle, sachant que pour stocker l’énergie contenue dans 24cl de pétrole, il faut une batterie de 90 kilos. - Le stockage de l’énergie par l’hydrogène ne peut pas répondre au défi de la consommation actuelle. David Mac Kay regarde très précisément ce qui est possible à l’échelle de la grande Bretagne : Sustainable energy, without the hot air. La conclusion de son étude est que "de tels programmes peuvent être réalisés, mais les mettre en pratique ne sera pas facile".

La fin du pétrole expliqué au collège

Françoise Roques, 6 février 2013