23 février 2018 :

Dans ce texte, j’ai assemblé pendant quelques années des informations sur les gaz de schiste, le virage sur la route énergétique qu’il n’aurait pas fallu prendre et que, au moins les Etats-unis ont pris pour continuer à entretenir une économie carbonée. Dans le même style, cet article suivra l’évolution des connaissances sur le pergélisol, qui semble être la bombe à retardement de la question climatique. Il n’est pas pris en compte dans les prévisions du GIEC mais accumule les menaces sur les températures de l’atmosphère où les maladies qui pourraient en émerger.

Florent Dominé, directeur de recherche au CNRS, spécialiste des interactions neige-climat-pergélisol, alerte sur le dégel catastrophique de cette immense zone. Ce chercheur au laboratoire franco-canadien Takuvik, unité mixte internationale entre l’université Laval à Québec et le CNRS a initié le projet APT, pour « Acceleration of Permafort Thaw by Snow Vegetation Interaction », projet qui réunit huit laboratoires.

• Le carbone du pergélisol augmentera le réchauffement climatique

• Des milliers de bulles de méthane en instance d’explosion

• À mesure que l’Arctique fond, des tonnes de mercure sont libérées dans l’atmosphère

• Fonte du pergélisol en Russie : l’anthrax contamine 21 personnes

Françoise Roques