Etudes de la DIL

Entre 2006 et 2009, plusieurs études ont été réalisées sur la gestion des déchets et les économies d’énergie dans le cadre de la DIL (Direction Immobilière et Logistique) à l’observatoire :

  • 2009 :Amélioration du tri sélectif et de la gestion des produits chimiques sur le site de Meudon, Projet de compostage des déchets du restaurant  : Etude réalisée par Pierre Bernadet dans le cadre d’une Licence Génie de l’environnement de l’université Denis Diderot.

Conclusion : "Les actions engagées par l’Observatoire de Paris avancent et la politique environnementale est active. La gestion des déchets est passée depuis quelques années du stade le plus simple vers un tri et une gestion plus poussés.
En ce qui concerne le tri sélectif, peu d’avancées sont à produire désormais. Le personnel dispose des informations nécessaires ainsi que les autres acteurs, société de ménage, Arc de Seine. Afin de préserver au mieux cette sensibilisation, il faut mettre en place des « piqûres de rappel » qui permettront de ne pas oublier ni de dévier dans une mauvaise routine. Avec tout cela, des évolutions sont à faire mais elles resteront minimes, le tri sélectif est proche de l’optimal. La sensibilisation du personnel a occupé une partie importante du stage (mois de juin et de juillet).
Au sujet des produits chimiques, le travail était de rendre le projet de mini-déchetterie plus concret. J’ai donc apporté des précisions quant à la faisabilité du projet (par exemple, le prix de la dalle béton et du hangar), bien que j’aie été limité par le mois d’août avec l’absence du personnel aussi bien à l’Observatoire qu’à l’extérieur. D’un autre côté, je me suis aperçu que ce projet était limité en grande partie par la gestion, stricto sensu, c’est-à- dire l’élimination des déchets par les utilisateurs. De ce côté-ci, j’ai eu beaucoup de mal à obtenir des informations sur les flux, car les utilisateurs ne sont pas clairement identifiés et s’occupent de leurs produits de l’entrée à l’élimination, personnellement.
Pour aboutir, ce projet doit s’appuyer sur une gestion centralisée des déchets chimiques et pour cela il faut que les flux passent par une seule personne, responsable des produits chimiques. Il faut savoir que jusqu’à maintenant c’était l’ACMO (Agent Chargé de la Mise en Œuvre des règles hygiène, sécurité, environnement) du laboratoire LESIA qui s’en chargeait mais que celui-ci étant parti en retraite le renouvellement n’est pas à ce jour assuré.
Au cours de ce stage, j’ai pu découvrir la charge de travail et d’efforts qui pèsent sur un établissement public ancien qui doit prioriser ses besoins selon son activité et un patrimoine riche mais vieux et donc à entretenir. Or on a assigné la tâche de la gestion de l’environnement à un poste, l’ingénieur hygiène et sécurité, déjà surchargé.
La conclusion de ce rapport sera donc que, selon moi, afin de pouvoir optimiser au mieux ses projets et de les voir aboutir au grand jour, il faut créer un poste de responsable environnement. Dans une optique plus réaliste, Il faudrait attribuer des projets au sein des collègues dont ceux faisant partis du groupe Développement Durable, selon la sensibilité de chacun (l’un préférera s’occuper de promouvoir la démarche de covoiturage alors qu’un autre préférera s’occuper de trouver des solutions contre les pertes de chaleurs dans les bâtiments). On pourrait ainsi répartir plus efficacement les différentes problématiques environnementales, la gestion de tous les déchets sur les trois sites de l’Observatoire -il y a déjà une mini déchetterie autonome sur Nançay, la maîtrise des dépenses énergétiques, voire même en eau, et, enfin, la conduite des projets plus généralistes à tendance environnementale, comme la mise en place du covoiturage."


  • 2008 : Amélioration de la gestion des déchets à l’Observatoire de Paris (site de Meudon) Etude réalisée par Laëtitia MONDION dans le cadre d’une Licence Génie de l’environnement de l’Université Denis Diderot :

Conclusion : "Certains responsables de l’Observatoire ont pris conscience de l’impact bénéfique que peut apporter une bonne gestion des déchets. On retrouve ces bénéfices non seulement sur le point environnemental, mais également sur la santé, la sécurité et les finances.
Dans le but d’améliorer cette gestion des déchets sur le site de Meudon, l’état des lieux a permis de mettre en évidence les filières à développer ou à créer.
Un début de mise en place de la collecte sélective a été réalisé, elle permettra, une fois établie, de recycler le papier, principal déchet de bureau, le plastique ainsi que les métaux (acier et aluminium issus des ménages). Pour lancer cette nouvelle filière, une campagne de communication devra être faite auprès du personnel, une première partie, sous forme d’affiche, est prête à être diffusée.
Le principal projet, pour le site de Meudon, est celui de l’espace déchetterie qui permettra de rassembler en un même lieu les différents déchets valorisables. Pour le moment (fin de stage) le projet a été estimé financièrement, deux propositions d’emplacement ont été faites, et un inventaire des infrastructures et équipements a été établi.
Lors de ce stage j’ai appris que la préparation et la réalisation d’un projet nécessitaient une grande patience. Il est indispensable de faire le lien entre les différents acteurs, pour concrétiser le projet.
L’étude des différents déchets générés par l’Observatoire m’a permis d’approfondir mes connaissances sur les diverses filières de traitement.
L’intégration dans une unité telle que l’Observatoire de Paris m’a donné une vision réelle sur les hiérarchies et l’organisation générale, établies au sein d’un grand établissement.
Cette étude a confirmé mon intérêt pour le domaine de la gestion des déchets, cependant, dans les établissements tel que l’Observatoire de Paris, cette activité est souvent liée à l’hygiène et la sécurité, secteur par lequel je ne suis pas attirée pour le moment."


  • 2007 : Économies d’énergie à l’Observatoire de Paris, site de Meudon) Etude réalisée par Jonas CHARBONNIER dans le cadre d’une Licence Génie de l’environnement de l’Université Denis Diderot :

Conclusion : " La question des économies d’énergie est un sujet essentiel à aborder aujourd’hui pour toutes les entreprises. Si l’aspect environnemental n’est pas assez fort pour être le moteur d’actions, le regard sur les comptes aide souvent à débloquer la situation.
Mon arrivée à l’Observatoire était attendue car il n’y avait jamais eu de travail approfondi sur ces questions énergétiques. En arrivant, j’ai découvert un lieu où il fait bon travailler, avec des personnes prêtent à m’aider dès que j’en avais besoin. Je suis parti d’une copie vierge et l’ampleur du travail sur Meudon m’a rapidement fait comprendre que je n’aurai pas le temps de traiter le site de Paris. J’ai commencé par définir les différentes actions que j’allais mettre en place pour mener à bien ma mission, puis j’ai commencé par l’état des lieux du site et de ces 18 bâtiments, ce qui m’a pris beaucoup de temps. Cette base de données dont dispose maintenant l’Observatoire pourra servir à continuer les efforts entrepris.
Ce stage m’a permis d’utiliser les connaissances apprises en cours et également de les approfondir dans le but de réaliser le meilleur diagnostic possible. J’ai trouvé intéressant de mettre en pratique la théorie. Cela permet d’avoir une vision globale de la situation : technique, administrative, budgétaire, politique qui vient renforcer nos savoir faire.
J’ai rencontré des difficultés au niveau de l’étude des consommations car le relevé est unique pour le site : je pense que la pose de compteur sur chaque bâtiment, comme préconisé, est un premier pas essentiel pour mener un suivi régulier sur le long terme. Les entreprises auxquelles j’ai demandé des devis ont souvent été longues à me les faire parvenir, ceci retardant mes conclusions sur certains sujets.
L’Observatoire a démontré en m’embauchant un réel intérêt aux questions environnementales. Mes travaux sont la base d’une politique d’économie d’énergie qui va se mettre en place progressivement et qui, en tenant compte de mes préconisations, va pouvoir s’intensifier. Les lourds investissements, dont aurait besoin le site de Meudon, ne sont jamais faciles à faire. J’espère que mon étude permettra à l’avenir de faciliter ces prises de décisions par l’expérience qu’elle fournit sur le sujet et les connaissances en matière de rentabilité.
La gestion de l’énergie est un défi important à relever pour tout le monde et en particulier pour le secteur public qui doit montrer l’exemple. Les efforts comportementaux et financiers à fournir sont énormes. Cette gestion permet de diminuer les consommations, les factures et les rejets de gaz à effet de serre dans notre atmosphère. Je pense que l’Observatoire de Paris est sur la bonne voie, mon rapport est un étrier auquel j’espère que l’Observatoire va mettre le pied. "


  • 2006 : MISE EN PLACE D’ACTIONS VISANT A MIEUX GERER LES DECHETS DANS UN ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE SCIENTIFIQUE, CULTUREL ET PROFESSIONNEL) Etude réalisée par Jean CHAUMONT dans le cadre d’une Licence Génie de l’environnement de l’Université Denis Diderot :

Conclusion : "Les responsables de l’Observatoire prennent de plus en plus en compte la problématique des déchets au sein de l’établissement. Le pré-diagnostic a été le point de départ d’une démarche plus que nécessaire, d’amélioration du système de gestion.
L’établissement a depuis réalisé des avancées en matière de gestion des déchets, le personnel du site de Paris pratique le tri sélectif, d’importants enlèvements de DEEE ont été effectués conformément à la réglementation, une soute aux produits dangereux sera bientôt créée sur le site de Meudon.
Le personnel est également de plus en plus sensibilisé aux questions liées à l’environnement et à la gestion des déchets. Des actions de communication ont été menées ces derniers mois (des entretiens à propos du tri sélectif, une exposition qui a touché un large public).
Lors de rencontres avec des responsables d’autres établissements publics, nous avons pu partager nos expériences. Dans certains secteurs (tri sélectif,...), l’Observatoire est maintenant plus avancé que d’autres institutions en matière de gestion des déchets. (Cf. Partie V. Echanges avec d’autres établissements).
Cependant des difficultés subsistent et l’Observatoire a encore du chemin à parcourir en la matière (mise en place du tri sélectif sur le site de Meudon, collecte sélective des cartouches d’imprimantes, ...).
La gestion des déchets est une problématique difficile car il faut trouver les solutions les plus adéquates tant sur le plan environnemental que sur le plan économique. De plus elle nécessite un suivi constant et doit évoluer en fonction de la réglementation.
Au cours de ce stage, j’ai pu appréhender la méthodologie d’une étude déchets. Les missions auxquelles j’ai participé m’ont donné l’occasion de me confronter aux difficultés de ce genre de démarches et m’ont permis de parfaire mes connaissances dans un domaine qui m’intéresse."


  • 2005-2006 : PRE­DIAGNOSTIC DECHETS DE L’OBSERVATOIRE DE PARIS SITES DE PARIS ET MEUDON) Etude réalisée par Thomas BOISSIEUX et Stéphanie SAMSON dans le cadre du Master Génie de l’environnement et de l’Industrie de l’Université Denis Diderot.

Conclusion : "A ce jour, il n’existe aucun suivi en matière de déchets sur les sites de Paris et Meudon de l’Observatoire de Paris. Dans ce contexte, notre pré­diagnostic, offre à l’Observatoire un état des lieux de la gestion actuelle de ses déchets mais également des suggestions d’actions pour améliorer cette gestion.
Les différents laboratoires ou services de l’Observatoire sont plus ou moins indépendants dans le sens où l’Observatoire leur attribue un budget qu’ils doivent ensuite gérés. Par conséquent, chaque laboratoire gère plus ou moins indépendamment ses déchets. Cela a donc généré de multiples initiatives personnelles en matière de gestion des déchets, mais également un grand flou. Par ailleurs, cela pose notamment des problèmes de place pour le stockage des déchets (chaque laboratoire doit alors stocker les différents déchets au sein de son unité), mais également des problèmes de financement. Seules les bennes SITA sont gérées à l’échelle de l’Observatoire, ce qui incite les différents laboratoires à se décharger de la gestion de leurs déchets et à tout mettre dans les bennes SITA. L’organisation actuelle pourrait ainsi expliquer en partie la quasi­absence de recyclage au sein des deux sites de l’Observatoire.
La réalisation de ce pré­diagnostic nous a permis de dégager les actions qui nous ont semblé prioritaires (cf. tableau suivant) et de recenser quelques prestataires pour chaque catégorie de déchets (cf. annexe F). Ainsi ce pré­diagnostic doit constituer pour l’Observatoire, le point de départ d’une démarche plus que nécessaire, d’amélioration de la gestion de ses déchets. Cependant, la réalisation d’un diagnostic détaillé et éventuellement d’une étude technico­économique doivent être envisagées afin de trouver les solutions les plus adéquates tant sur le plan environnemental que sur le plan économique. Quoi qu’il en soit, l’amélioration de la gestion des déchets, ne pourra se faire sans la mise en place d’un suivi de ces déchets et d’une organisation centralisée concernant leur gestion. A ce propos, l’annexe E présente quelques exemples de procédures à suivre pour mener à bien la gestion de ses déchets. Par ailleurs, il serait souhaitable de sensibiliser le personnel et de les informer sur les lieux de collecte des déchets au moyen d’une page web sous un dossier commun par exemple afin d’accéder facilement à l’information.
Au travers de cette étude, nous avons pu nous familiariser avec la méthodologie d’un pré­diagnostic déchets. La mise en pratique de cette méthodologie nous a permis de découvrir les difficultés inhérentes à ce type de démarche. Mener à bien ce projet aura été très formateur. En ce sens, la réalisation de ce pré­diagnostic demeurera pour nous une expérience enrichissante qui ne pourra qu’être utile dans notre future vie professionnelle."