Réunion 23 juillet 2012 : Bilan Carbone de l’observatoire

Présents : P. Demange, F. Roque, K. Issautier

  • L’Observatoire doit faire établir un DPE et un bilan GES avant le 31/12/2012.
    DPE : Diagnostique Performance Energétique : Consommation d’énergie, pour les bâtiments, liée aux chauffage, climatisation, eau chaude, mais pas à l’éclairage, appareils électriques...
    Bilan GES : Bilan Gaz à Effet de Serre (CO2, CH4, NO2, autres).
    Le Bilan GES doit être fait tous les 3 ans.
    Nous proposons d’aller au-­‐delà de cette stricte obligation de faire établir un diagnostic et de faire établir des propositions d’actions de réduction d’émission de GES et de consommation d’énergie, ainsi qu’un suivi de ces actions.
  • Résumé des outils « bilan Carbone » (site Manicore) mis en place par l’ADEME pour réaliser un bilan carbone/GES et établir les autres impacts de notre activité sur l’environnement.
    Trois approches sont exposées pour le bilan Carbone d’un établissement : http://www.manicore.com/missions/bilan_carbone.html.
    Pour faire établir un devis pour le bilan carbone + DPE de l’Observatoire, il semble qu’une approche « globale » soit la plus complète pour l’établissement.

En résumé, cette approche consiste à connaître la pression totale que l’on exerce sur l’environnement en matière de gaz à effet de serre. Plus généralement, il sera tenu compte de tous les flux entrants ou sortants. De même, on peut souhaiter, pour les émissions de gaz à effet de serre, tenir compte de toutes les émissions qui ont eu lieu pour le compte de l’entreprise ou de l’administration, même si elles n’ont pas eu lieu localement, mais qui sont liées à la production d’un produit ou service qui est nécessaire à l’activité.
Dans cette approche, tout ce qui concourt à l’exercice d’une activité est pris en compte, dès lors qu’il existe une possibilité d’action de la part de l’activité sur les émissions en question.

Cette démarche a l’ambition de donner la visibilité la plus large possible. On pourra par exemple s’apercevoir que les émissions "internes" ou "intermédiaires" sont mineures comparées à celles qu’il a fallu faire pour fabriquer les matières premières qui sont transformées dans l’entreprise.

Dans cette logique du périmètre global (cf Manicore), on tient alors compte des postes suivants :

i) la combustion en interne (procédés industriels, chauffage des locaux),

ii) les émissions internes non liées à une combustion (évaporations et fuites, et réactions chimiques autres que la combustion) qui ont lieu au sein de l’activité concernée.

iii) les émissions correspondant à la fourniture d’électricité,

iv) les émissions liées aux déplacements des salariés pendant les horaires de travail,

v) les émissions liées aux déplacements domicile-­‐travail des salariés,

vi) les transports vers les clients, ou, si pour une activité de vente aux particuliers, les déplacements des clients jusqu’au magasin,

vii) les transports des fournisseurs jusque chez vous,

viii) la fabrication des matériaux incorporés dans votre production (y compris ce qui sert aux emballages),

ix) la construction du bâtiment que vous occupez, même si vous êtes locataire,

x) la construction des machines utilisées, le cas échéant,

xi) le traitement des déchets produits directement (ce qui est dans la poubelle de l’activité) ou indirectement (les emballages, qui sont des déchets futurs par nature).

Cette approche donne la visibilité la plus large sur l’ensemble des processus nécessaires sur lesquels il est concevable d’agir (même le transport depuis les fournisseurs : on peut éventuellement changer de fournisseur, changer de matériaux, grouper lescommandes...).

Bien évidemment, ce bilan carbone ne concerne que les émissions de gaz à effet de serre, et non les autres impacts de notre activité sur l’environnement.

  • Il est important de communiquer au sein de l’Observatoire, afin que tous les personnels soient conscients des enjeux et se sentent impliqués, sans stigmatiser un projet ou un comportement particulier, qui pourrait être jugé indispensable à la mission de l’établissement. Il est plus important de faire évoluer les prises de conscience que de gagner quelques kilos de CO2.

On peut noter, qu’au delà du besoin de prise de conscience collective, il est de l’intérêt de l’Observatoire de connaitre sa sensibilité au coût de l’énergie.

  • La présidence de l’Observatoire est prête à attribuer un budget pour la réalisation d’un DPE/bilan GES. L’Observatoire pourra aussi se mettre en contact avec d’autres établissements déjà engagés dans des actions de ce type (U. Denis Diderot, UVSQ) et travailler avec des stagiaires de formations "développement durable", comme celle de l’UPMC.

Actions :

  1. P. Demange : Demander un devis DPE + bilan carbone avec recommandation et suivi des actions pour l’établissement.
    Contacter le cas échéant l’UVSQ.
    Veillez à séparer les différentes activités (salles blanches, bureaux, mécanique, ...)
    Faire un bilan pour quelques projets scientifiques « types » de l’Observatoire (par exemple, Mesocentre, pôle instrumental GEPI, une manipe Sol, une manipe spatiale) à définir par la présidence et le CA.
  2. 2. K. Issautier : Résumé de la problématique à exposer aux entreprises pour la demande d’un devis
  3. 3. P. Demange : budget à demander à la présidence pour un devis (fin juillet). En effet, la présidence clôture le budget primitif de l’Observatoire pour fin août.
    Estimation pour un devis de base entre 15 et 20 kEuros.
  4. 4. V. Coudé : relancer Marie-­‐Christine Angonin pour favoriser le train dans le marché FRAM.
  5. 5. E. Lellouch : annonce du séminaire exceptionnel de l’Observatoire sur le développement durable/climat
  6. 6. F. Roque, M.F. Landréa : site web pour présenter le sujet et les actions en cours
    Action 2.

L’Observatoire de Paris est le plus grand établissement national de recherche scientifique en Astronomie. Situé sur 3 campus (Paris, Meudon et Nançay), et comptant 7 laboratoires, l’Observatoire a la volonté de réaliser le calcul de son empreinte carbone en établissant un Diagnostique de Performance Energétique de l’ensemble de ces bâtiments, ainsi qu’un bilan complet de ses émissions de GES (locaux, fonctionnement, projets scientifiques).
Dans ce cadre, l’Observatoire souhaiterait avoir un devis pour la réalisation de ce bilan, avec des propositions de réduction de dépenses énergétiques et un suivi des actions. Action 3.

P. Demange a défendu un budget de 30 kEuros H.T. pour le bilan carbone auprès de la présidence de l’Observatoire, séduite par la stratégie présentée. Ce budget sera soumis à la commission budgétaire et au vote du CA en novembre.