Revue de presse : Décembre 2015

, par françoise

  • Climat

Le rapport du GIEC destiné aux décideurs est trop complexe : Opération décryptage

Bill McKibben, la bête noire des énergies fossiles.

Une bonne nouvelle, les désenvestissements des énergies fossiles se multiplient !

Un rapport percutant d’OXFAM met en lumière que le fossé qui sépare les pays riches des pays pauvres en termes d’émissions de gaz à effet de serre, un fossé beaucoup plus grand que ne le laissent voir les chiffres officiels brandis par les États en pleines négociations à Paris.

Le fonds d’investissement de la famille Rockefeller, héritière de la Standard Oil, l’entreprise fondatrice de l’industrie pétrolière américaine, stupéfie le monde économique en annonçant sa décision de désinvestir des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) : "L’une des organisations que nous soutenons est le Carbon Tracker Inititiative (CTI), un think tank spécialisé en analyse de la finance carbone. Ce sont des investisseurs très intelligents qui ont fait un gros travail d’analyse de l’industrie des fossiles. Elle indique que si le monde veut limiter la hausse de la température à 2 °C, entre 60 et 80 % des réserves connues d’énergies fossiles devront rester dans le sol. Cela veut dire que ces ressources des entreprises énergétiques sont déjà en train de perdre de la valeur, et qu’elles vont continuer à en perdre. Pour des investisseurs à long terme, cela fait sens économiquement de se retirer d’une industrie qui va perdre de la valeur. À la place, il vaut mieux investir fortement dans les énergies propres du futur, qui suivent, elles, une trajectoire croissante."

Les climatosceptiques noyautent Polytechnique

Un peu moins de CO2 dans l’atmosphère en 2015

Commerce ou climat, la commission européenne a fait son choix.

  • Energie

D’aprés l’Agence Internationale de l’Energie (AIEA), l’êre du pétrole pas cher ne fait que commencer. Mais, l’AIEA se trompe très souvent

  • Transition

Souffrez-vous de "solastalgia" ? : Inspiré du terme anglais « solace », qui renvoie au sentiment de réconfort et de soulagement, pour créer la solastalgia, cet état décrit la détresse causée par la perte lente mais chronique des paramètres familiers liés à l’environnement d’un individu. Le rapport à l’environnement fait partie des éléments essentiels à l’équilibre mental humain. En ce sens, la perte de notre environnement a un impact direct sur l’état de notre conscience.

La Terre a perdu le tiers de ses terres arables en 40 ans

Qui ose regarder cela en face ? Un livre le fait : "Comment tout peut s’effondrer", de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (éditions du Seuil, 2015) :
Neuf frontières vitales ont été définies pour assurer la survie durable de notre "système terre". Les voici : le climat, la biodiversité, l’affectation des terres, l’acidification des océans, la consommation d’eau douce, la pollution chimique, l’ozone atmosphérique, le cycle de l’azote et du phosphore et la charge en aérosols de l’atmosphère. Or, affirment nos chercheurs,"sur ces neuf seuils, quatre ont déjà été dépassés, avec le réchauffement climatique, le déclin de la biodiversité, la déforestation et les perturbations du cycle de l’azote et du phosphore". Ces constats semblent abstraits mais ils ne le sont pas. Exemples : on voit déjà apparaître dans les océans des zones mortes où il n’existe plus aucune trace de vie, la pollution rendant impossibles les interactions de la chaîne alimentaire. Sur terre, l’Europe a perdu, en trente ans, la moitié de sa population d’oiseaux. On pourrait multiplier ces exemples. Face à cela, nous sommes majoritairement dans le déni.

  • COP21

Les politiciens discutant du réchauffement climatique

Greenpeace montre comment des scientifiques se font acheter pour soutenir les énergies fossile

Agir

La vente en vrac séduit