Revue de presse : Février 2020
- Energie
Le vrai problème du pétrole : L’économie de plus en plus instable de l’industrie pétrolière pourrait faire dérailler le système financier mondial dans les prochaines années.
- Climat
Dans Science : Old methane and modern climate change, un article un peu rassurant.
En toute discretion, la France augmente son plafond d’émission de GES à 422 millions de tCO2 au lieu de 398 millions de tCO2 par an. Pourquoi ? "Aux promesses intenables, nous préférons une feuille de route crédible" (ministère de l’environnement), sorry children !
Un interview de Jean Jouzel, nettement moins optimiste qu’il y a 4 ans.
- Pollution
Les lobbies des producteurs de produits phytosanitaires contestaient la loi de 2018 prévoyant l’interdiction de production et d’exportation de produits interdits en Europe à compter de 2022. Dans sa décision, le Conseil constitutionnel estime que la sauvegarde de l’environnement et de la santé justifie cette loi. :« Le Conseil constitutionnel juge que, par les dispositions contestées, le législateur a entendu faire obstacle à ce que des entreprises établies en France participent à la vente de tels produits partout dans le monde et donc, indirectement, aux atteintes qui peuvent en résulter pour la santé humaine et l’environnement », ajoute le communiqué.
- Pollution 5G
- Transition
Les impératifs écologiques s’imposent.
L’Europe a besoin de plus de train
Faut-il faire moins d’enfants ou plus d’enfants ?
La feuille de route de réduction des émissions de GES de la France
Journées Scientifiques de l’Environnement : Du 3 au 5 mars 2020, destinées aux étudiants, aux chercheurs, aux acteurs locaux et aux agents territoriaux, les Journées Scientifiques de l’Environnement (JSE) offrent une synthèse des connaissances récentes sur un domaine d’actualité.
- Lire
Écologie : il est peut-être temps de promettre du sang et des larmes
Lisez Ursula Le Guin (1985) « Seuls les gens sans importance prennent le train. Les gens pour qui le temps n’est pas de l’argent mais la vie, leur vie, vécue et à vivre ». Elle écrit également plus loin, « L’avion ne représente pas l’avenir du transport de passagers. L’époque du gaspillage aveugle est définitivement révolue dans ce pays ; loin d’être progressiste, tout effort pour la prolonger est profondément réactionnaire. C’est l’avion et sa formidable inefficacité en tant de transport de passagers rentable qui est anachronique ». Un discours que ne renieraient pas les adeptes de la décroissance, toujours en butte aujourd’hui aux arguments de “progrès”, qu’elle déminait déjà ainsi en 1982 : « Je ne propose pas de retourner à l’Âge de pierre. Mon raisonnement n’est ni réactionnaire, ni même conservateur. Il est simplement subversif. Il semble que l’imagination utopique soit prise au piège, comme le capitalisme, l’industrialisme et la population elle-même, dans un avenir à sens unique, fondé exclusivement sur la croissance. Tout ce que j’essaie de faire, moi, c’est de trouver comment placer un obstacle sur la voie. »
Un roman de science fiction Les Dépossédés
Un site de revue de textes, livres, pratiques, idées...
- Appel à la désobéissance civile
L’appel de 1 000 scientifiques : « Face à la crise écologique, la rébellion est nécessaire »
- Agir
Préférer la lenteur à la vitesse
Allez
on s’y met
février
sans supermarché