Revue de presse : Janvier 2015

, par françoise

  • Planète

Réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, perte de nutriments agricoles... jusqu’à quel point l’humanité peut-elle modifier son environnement sans risquer d’importants désagréments ? C’est en cherchant à répondre à cette question qu’une équipe de chercheurs internationaux a forgé, en 2009 dans Nature, la notion de « limite planétaire ». Leurs travaux, qui font date, identifiaient les seuils-limite à ne pas franchir pour éviter que « le système-Terre ne bascule dans un état très différent de l’actuel, probablement bien moins favorable au développement des sociétés humaines ».
Vendredi 16 janvier, dans la revue Science, la même équipe publie une mise à jour de cette étude et identifie quatre limites déjà franchies ou en cours de dépassement, qui concernent le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, le changement d’usage des sols et les flux de phosphore. Ces conclusions seront présentées au Forum économique mondial qui se tient à Davos (Suisse) du 21 au 24 janvier.

  • Energie

Baril à 50 dollars : risque de récession majeur pour le secteur pétrolier : Nous pourrions être en train d’assister à une deuxième phase sur le "plateau ondulant" de la production mondiale de brut. D’après nombre d’analyses scientifiques solides produites par des experts pétroliers au cours des dix dernières années, ce "plateau ondulant" doit précéder un déclin inexorable de la production mondiale d’or noir, et avec lui de la société thermo-industrielle telle que nous la connaissons depuis le milieu du XIXe siècle.

Les réserves d’énergies fossiles à laisser sous terre (article partageable de Nature) : Le tiers du pétrole, la moitié du gaz et 80% du charbon ne doivent être exploités avant 2050 pour que la température de l’atmosphère ait une chance sur 2 de rester sous 2° d’augmentation.

  • Climat

2014, l’année la plus chaude

Académie des sciences : Balibar tacle Courtillot.

  • Transition

L’Académie a émis un Avis sur la transition énergétique : "L’Académie estime que les évolutions devraient tenir compte des objectifs économiques fondamentaux, notamment celui de la compétitivité des entreprises, aussi bien que des facteurs scientifiques et technologiques, afin d’être réalistes, d’assurer la sécurité d’approvisionnement et d’augmenter l’indépendance énergétique."