Revue de presse : Novembre 2016

, par françoise

  • Climat

Lundi s’ouvre à Marrakech la 22e conférence des Nations unies sur les changements climatiques.. Un an après l’accord de Paris, de nombreux points restent en suspens.

L’article de Nature Recent pause in the growth rate of atmospheric CO2 due to enhanced terrestrial carbon uptake est présenté dans le Guardian : 50% du CO2 envoyé dans l’atmosphère par l’activité humaine reste dans l’atmopshère. L’augmentation de la couverture végétale fait baisser cette proportion de 50% à 40%.

Réaction de scientifiques du climat à l’élection de D. Trump

Des multinationales demandent à Donald Trump de ne pas quitter l’accord de Paris sur le climat

Une mauvaise nouvelle, pire que l’élection d D. Trump : la quantité de glace des banquises nord et sud s’affondre

  • Energie

Rendre sexy le réutilisation des objets, pour contrer l’obsolescence programmée.

Les problèmes s’accumulent dans les réacteurs nucléaires

Des coupures d’électricité sont possibles cet hver

L’Union Européenne n’est pas sur les rails pour atteindre ses objectifs de réduction d’émission des gaz à effet de serre (-40% en 2030)

  • Biodiversité

Les abeilles sont officiellement classées comme espèce en voie de dispaition

Un excellentissime article : De l’accélération des algorithms. En voici la conclusion :
"Nous avons fait un parallèle entre l’évolution des algorithmes accumulés par un groupe humain et celui des gènes dans un organisme. Nous avons montré que les processus darwiniens de sélection étaient comparables, et pouvaient conduire à une augmentation de la résilience de ces groupes, grâce notamment à une meilleure adaptabilité et une supériorité militaire permettant l’accaparement des ressources physiques.
Si cette théorie est juste, alors les technologies numériques continueront d’être améliorées, même dans un monde globalement, mais très inégalement, en décroissance énergétique, économique et démographique. Nous concilions ainsi plusieurs visions de l’avenir, entre ceux qui estiment inéluctable une baisse de la croissance et un effondrement de nos civilisations lié à un dépassement des limites physiques de la planète, et les optimistes qui estiment que le progrès technologique permettra d’autres formes de prospérité. Ces deux visions ne sont pas incompatibles.
Quels seront les contours de ce monde à venir ? Verra-t-on une majorité de sociétés en situation d’effondrement et quelques îlots de prospérité, ou des choses plus complexes ? Il ne nous est pas possible de répondre. Tout au plus pouvons-nous souhaiter que, dans des pays comme la France, il y ait à la fois une prise de conscience que les technologies ne permettront pas une augmentation importante du découplage entre activité économique et consommation énergétique, et également qu’elles peuvent faciliter la transition vers un monde en décroissance, et qu’on ne peut les ignorer. Cette prise de conscience devra conduire à des décisions démocratiques d’appropriation de ces technologies, assorties à une réorientation de leurs usages. C’est aussi tout l’avenir de nos sociétés industrielles qu’il faut repenser, face à cette double rupture que constitue la fin de l’énergie abondante et la multiplication des machines intelligentes."

Un reportage bien fait sur les data center.